Soyons vrais : soyons imparfaits !

"Plusieurs aspects du perfectionnisme sont associés aux tendances dépressives.  C'est notamment le cas de l'autocritique : lorsqu'on n'arrive pas à être parfait alors qu'on voudrait l'être, on se critique de manière excessive, parfois violente et destructrice.  Nos exigences, au lieu de nous aider à nous élever et nous améliorer, nous fragilisent et nous rendent prompts à nous effondrer.  Le perfectionnisme engendre également du stress, notamment parce qu'il donne du monde une vision manichéenne, et qu'il semble condamner nos actions au succès ou à l'échec, et rien d'autre, sans nuance possible : "Si je n'ai pas réussi à cent pour cent, alors j'ai échoué."

 

Alors que la vraie vie - celle que n'acceptent pas les perfectionnistes - est pleine de demi-succès, d'échecs sans gravité, de réussites finalement sans importance, de défaites salvatrices qui s'avèrent finalement une chance...  Le perfectionnisme nous fait parfois nous obstiner de manière inadéquate, nous enliser dans des détails, y perdre un temps fou, nous accrocher à des imperfections que nous sommes seuls à voir, et finalement nous épuiser pour rien, ou presque.

 

(...) Il existe une alternative et des moyens d'échapper aux dérives et aux excès du perfectionnisme.

 

(...) On passe alors simplement de la maxime (perfectionniste) stressante : " toujours le mieux" à une autre ("optimaliste", dit Tal Ben-Shahar) plus apaisante : "de mon mieux".

 

Christophe André - Psychiatre

Extrait de la préface de L'apprentissage de l'imperfection (Tad BEN-SHAHAR)

 

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Quel sera votre challenge du jour ?  Quel acte bienveillant et audacieux allez-vous tenter, au risque de vous... planter ?... ou de décrocher un succès, un grand moment de bonheur, de fierté ?...

 

A vous de jouer !

 

Christelle Gérardy

Praticienne en Hypnose humaniste et life coach chez Pâte à Ciel

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Photo d'illustration prise dans mon jardin (06/05/2020).
Photo d'illustration prise dans mon jardin (06/05/2020).